Dans la ZAC de la Pelousière à Saint-Herblain, l’agence d’architecture Garo Boixel vient de livrer ce projet de 34 logements sociaux BBC (basse consommation d'énergie). Un étonnant patchwork de bois composé de 34 logements sociaux installés dans un immeuble R+5 avec un sous-sol jouant sur la transparence.

Sa façade, bardée de bois dans un patchwork inspiré de la marqueterie, offre au projet une singularité sans pareil. Ce choix, aussi esthétique que raisonné sur un plan énergétique, permet au bâtiment de trancher avec les autres constructions de la ZAC, tout en s’intégrant parfaitement dans son environnement.
De grandes ouvertures et loggias placées aléatoirement participent avec le bois à briser la monotonie des façades tout en offrant le paysage aux habitants.

 

Sur ce projet, l’agence Garo Boixel précise :

"Le projet architectural a été établi sur la base des préconisations établies par l’urbaniste de la ZAC organisant des îlots structurés par deux immeubles parallèles autour d’une placette, installés dans la pente d’un vallon arboré. S’agissant de notre immeuble il doit par ailleurs se fractionner en 2 volumes distincts et contrastés.

Le programme prévoit l’installation de 34 logements sociaux dans un immeuble collectif de 5 niveaux sur un rez-de-chaussée et sous-sol partiel transparent , accueillant le parc de stationnements .

Un infléchissement vers le paysage.
C’est le territoire qui porte encore et toujours la logique de l’organisation générale des immeubles et, ici, la disposition d’un maximum de séjours au sud et la meilleure vue sur l’environnement , ici, “spectaculaire”.

Les volumes contrastés :
Nous avons essayé d’exacerber les qualités volumétriques opposées des deux immeubles associés du projet urbain, l’un vertical et épuré, l’autre horizontal et plus complexe et accidenté.
Les grandes fenêtres blanches.
La densité, la compacité, la dimension collective, ici, n’a pas vocation à faire “ville”. Comment dénier à ces volumes importants, leur présence massive aux cotés des maisons individuelles environnantes ? C’est le rôle du traitement des parois qui a pour but de “faire disparaître” les fenêtres “ordinaires”, c’est-à-dire celle des chambres, cuisines ou salle de bains, dont le nombre participe souvent de l’aspect répétitif des immeubles collectifs. Ici, pas d’ordonnancement des ouvertures. De cette «muralité » continue qui “absorbe” les percements, peuvent émerger nos loggias qui se dessinent elles comme de grandes “fenêtres à croisillon blanches” tournées vers le paysage et à l’échelle de celui-ci .

Un patchwork de bois :
Le calepinage en “patchwork” ou marqueterie et les percements aléatoires est pour nous une recherche sur l’accumulation, l’addition, la variété. Dans ce charmant “désordre”, il y a la recherche d’une ambiance “non urbaine”, voire “campagnarde”."

Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Garo Boixel



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