Signal Festival 2024 : Prague se transforme en un monde d'art numérique et de lumière La ville de Prague s'est une fois de plus illuminée pour le Signal Festival, transformant ses espaces urbains en plateformes d’art immersif. Sous le thème “Ecosystems II : Quest”, l’édition 2024 propose un parcours artistique qui explore la relation entre la nature, la technologie et la société avec 22 installations, dont sept dans la zone Gallery. Le parcours comprend deux circuits, passant par des lieux emblématiques comme le Château de Prague et le centre-ville.Dirigée par Pavel Mrkus, cette édition prolonge la série “Ecosystems”, lancée trois ans auparavant, autour de quatre chapitres thématiques : Machinery Missionaries, Deep Travellers, Into the Universe, et Play. Ces volets questionnent l’impact des avancées technologiques sur les écosystèmes modernes, soulignant notre quête de stabilité dans un monde en mutation numérique. Les installations amènent une réflexion sur l’interaction entre intelligence artificielle, évolution sociétale et préservation environnementale.Le Signal Festival met en valeur les paysages historiques et modernes de Prague, comme le Château de Prague, où l'installation Eternal Recurrence de Filip Hodas projette une vidéo sur le Palais de l’Archevêque retraçant l’évolution de la vie. Capriccio de Jiří Příhoda, avec ses jeux de perspectives inspirés de la Renaissance, et Coded Tapestry : Prague de l’artiste coréenne Seohyo, avec une réinterprétation numérique des motifs locaux, enrichissent cette zone.Dans le centre, des installations comme The Rhythm of the Ocean du collectif Desilence, à la bibliothèque municipale, offrent une immersion dans l’océan, accompagnées de la musique de Suzanne Ciani. Iron Horse : Fractured de Laterna magika, au Palais Clam-Gallas, associe théâtre, danse et art audiovisuel pour capturer des histoires fragmentées à travers les fenêtres d’un train en mouvement.Au Kunsthalle Praha, Strange Attractions de l’UVA aborde la théorie du chaos par un pendule déclenchant des projections en temps réel. Silent Echoes de Bill Fontana, au couvent dominicain, mêle les sons de la cathédrale Notre-Dame de Paris aux échos du massif du Dachstein. Reflection de Petr Vacek et Adam Cigler, avec ses miroirs robotiques, joue sur les reflets et la lumière pour offrir une expérience immersive unique.Enfin, le Centre d'Architecture et de Planification Urbaine (CAMP) présente Effets de Soir de Quayola, où lumière et ombre naturelle sont explorées via une technologie inspirée de Monet et Van Gogh.Pour la première fois, le Signal Festival a inclus le Signal Forum, une plateforme éducative et de réseautage avec le festival slovaque Sensorium. Quinze intervenants internationaux, dont Michaela Musilová, astrobiologiste de la NASA, et Ariane Koek, fondatrice de Arts at CERN, y ont partagé leurs réflexions sur l’évolution des écosystèmes numériques et leur impact. Visuels © : Dušan Vondra, Lea Schwing, Tomáš Slavík, Vojtěch Veškrna Précédent Suivant