Formé à l'architecture et au design, l'Américain Eric Randall Morris s'est rapidement découvert une autre passion : la photographie. Une pratique artistique qu'il met en relation avec ses premiers amours dans sa série An American Hyperreality, où les demeures typiques des États-Unis se transforment en ouvrages fantasques.

Divisé en deux actes, An American Hyperreality présente dans un premier temps des maisons traditionnelles détourées sur des arrière-plans monochromes. Une approche chromatique simple destinée à mettre en exergue les divers styles architecturaux nationaux, allant de l'habitation bardée de bois au manoir victorien. La seconde partie du travail d'Eric Randall Morris est axée sur la retouche photographique, avec des déformations volontaires de bâtiments.

« Au fur et à mesure que le travail se développait, je réalisais que l'histoire que je racontais ne concernait pas mon environnement ou les rues que je parcourais, mais était un exercice de narration visuelle : traduire les rêveries dans les différents bâtiments que je photographiais. » Eric Randall Morris, photographe

Des distorsions qui transforment les résidences en véritables œuvres d'art abstraites. En effet, ce qui commençait comme une étude classique de l'architecture vernaculaire des différents états américains s'est vite mué en un travail de création, où cabinet de curiosité et analyse architecturale ne font plus qu'un. Grâce à ce projet atypique, l'artiste a pu exprimer l'étendue de ses pensées oniriques à partir d'une discipline ancrée dans le réel, et ainsi flouter les frontières entre fiction et réalité.

Un traitement singulier qui montre les édifices du pays de l'Oncle Sam sous un angle inédit.

Pour en savoir plus, visitez le site d'Eric Randall Morris

Photographies : Eric Randall Morris



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