Laure Girodroux & Associés : Les Jardins de Sainte-Maxime A Sainte-Maxime, sur la Côte d'Azur, Laure Girodroux a réalisé la rénovation de l'hôtel Les Jardins de Sainte-Maxime. Inspirée par la Méditerranée, l'architecte d'intérieur a offert au lieu de nouvelles atmosphères généreusement éclairées de lumière naturelle et mises en scène autour de compositions colorées."Le programme de rénovation, élaboré conjointement avec la direction de l'hôtel et mon agence, était de donner à cet hôtel une nouvelle identité visuelle sans dénaturer sa forte personnalité de lieu de villégiature, où la clientèle recherche avant tout du confort, du service et de la sérénité..." rappelle Laure Girodroux.Inondé de lumière par un atrium de 3 étages, c'est dès l'entrée que l'on mesure l'importance de l'éclairage naturel dans l'approche architecturale du projet. Une douceur méditerranéenne que l'architecte a mise en scène à la manière d'un fil conducteur accompagnant l'hôte dès la réception. Les espaces de vie ont été traités en camaïeu de bleus, gris et beiges dont les nuances colorées évoluent à chaque heure de la journée. L'ambiance générale, claire, chaleureuse et relaxante voulait être en adéquation parfaite avec le paysage extérieur de pins et souhaitait obtenir une impression de continuité entre les deux.Des claustras d'inspiration asiatique, constitués de lames en chêne massif assemblées par des entretoises de laiton brossé, viennent segmenter l'espace pour créer des filtres entre zones publiques et privées dans le lobby. Dans le bar, ces mêmes éléments décoratifs dont la verticalité dessine des jeux d'ombre et de lumière, forment des alcôves plus intimes où l'on est invité à prendre son temps dans des assises enveloppantes très scandinaves de l'éditeur Hay. Une banquette multicolore, ludique et stylisée dans la zone bar; une immense frise en papier peint aux teintes vives dont le graphisme a été spécialement imaginé pour l'occasion, dans les zones de restauration; nous plonge dans la belle époque Californienne des années 50.La présence de la courbe dans le traitement des faux-plafonds en forme de grands nuages aléatoires rétroéclairés, contraste avec des agencements dessinés pour l'hôtel, en bois et Corian. Leurs lignes plus strictes redonnent de la tension pour créer un ensemble architectural dynamique et cohérent.Photographies : Marie-Line Denis et David-Emmanuel CohenPour en savoir plus, visitez le site de Laure Girodroux & Associés Précédent Suivant