Michael Malapert : Cin Cin Nouvelle adresse à tester d'urgence, Cin Cin a ouvert ses portes récemment sur les Grands Boulevards (9e). Ici, le propriétaire propose des plats italiens mijotés avec soin, dans un local rénové par l'architecte d'intérieur Michael Malapert. Un rendu qui rappelle une cantinetta new-yorkaise des quartiers de Little Italy, mélange d'esthétique américaine des années 1970 aux couleurs de la Riviera italienne et de la Dolce Vita. Une popote multiculturelle à laquelle le concepteur n'a pas manqué d'ajouter sa touche parisienne.À peine le visiteur a-t-il posé le pied sur le trottoir du 9, Boulevard Poissonnière, pour dîner au Cin Cin, que le ton lui est donné. Il faut dire que l'architecte d'intérieur en charge de la rénovation de ce local de 200 mètres carrés qui accueillait autrefois une pizzeria, Michael Malapert, n'a pas eu froid aux yeux en imaginant une façade bariolée, dont les couleurs pastel ont l'air de sortir tout droit sortir d'un film de Wes Anderson.À l'intérieur aussi, l'espace semble provenir d'une recherche cinématographique. Excentrique au possible, il est un imbroglio maîtrisé de formes géométriques acidulées évoquant des influences variées – italiennes, américaines, françaises –, lesquelles se manifestent dans les assises aux formes multiples, dans les tables en marbre de Carrare, ou encore dans le calepinage de la faïence qui habille le comptoir. Autrefois situé au fond du volume, ce bar trouve désormais place à l'avant du restaurant, pour permettre à l'équipe d'Hugues Courage, le propriétaire, d'accueillir directement ses clients. Derrière, des alcôves abritent bouteilles d'alcool et autre boissons caféinées.Enfin, le petit mobilier – luminaires, chaises, etc. – soigneusement choisi parachève l'esthétique pop et sucrée de cette adresse aussi piquante qu'un bonbon. Un écrin amusant pour savourer les bons petits plats italiens en partageant un verre de lambrusco. Tchin !Pour en savoir plus, visitez le site de Michael Malapert Photographies : Hervé Goluza Précédent Suivant