Laura Gonzalez pour le décor du nouveau restaurant Dar Mima, hommage à la mère de Jamel Debbouze Paris Society est fier de dévoiler son nouveau lieu parisien, sur le toit de l’IMA (Institut du Monde Arabe). Un restaurant d’exception créé par Laurent de Gourcuff et Jamel Debbouze en hommage à la mère de ce dernier, Fatima.Ce rêve d’un restaurant en hommage à sa mère, Jamel le porte en lui depuis longtemps, sans savoir quand ni comment il pourrait le réaliser. Sa rencontre avec Laurent de Gourcuff, fondateur de Paris Society, en 2018, est un premier signe. Les deux hommes s’apprécient et partagent de nombreuses valeurs. L’envie de travailler ensemble est là, il ne manque que le projet.Le parfait alignement des planètes intervient lorsqu’un lieu rêvé se présente à eux. L’Institut du Monde Arabe : un monument parisien mythique, symbolique à plus d’un titre, célébrant en beauté les cultures arabes. Jamel, pour qui le pont entre ses deux cultures marocaine et française est primordial, a tissé des liens particuliers avec l’endroit. C’est là qu’il a entraîné Fatima lorsqu’elle a visité la capitale pour la toute première fois, là aussi qu’il a donné sa première interview. Un lieu de cœur donc, pour l’artiste et sa mère. Une évidence pour le restaurant de leurs rêves.Entre Laura Gonzalez et Paris Society les liens étaient là, faits de respect mutuel et d’une profonde envie de travailler ensemble. Dar Mima a enflammé l’imagination de l’alchimiste du glam’chic et parlé à ses racines méditerranéennes. Elle a créé pour Dar Mima un paradis oriental sur les toits de Paris, un lieu infusé de l’hospitalité arabe, un pont entre l’orient et l’occident, à l’image de l’IMA.Derrière la lourde porte en bois clouté commence le voyage au sein d’un univers enveloppant tout en clair-obscur. Marbres, zelliges, marqueterie de bois, fresques peintes à la main sur feuille d’or, plafonds gravés en staff blanc, tentures, tapis et moquettes opulentes, les matériaux et décors précieux rivalisent de sensations pour une expérience hors du commun.Comme une réponse à la grammaire architecturale de l’IMA et les iconiques moucharabiehs métalliques de sa façade, Laura Gonzalez a conçu les siens en bois, dans les règles de l’art, pour mieux jouer avec la lumière inondant l’espace.Quant à la terrasse, joyau du lieu, elle est conçue comme un jardin méditerranéen suspendu, peuplé d’amandiers et de jasmin, de citronniers et de palmiers, embrassant Paris dans le chant cristallin de ses fontaines. « Dans une des anciennes langues perses, le mot jardin « pairi-daeza » a donné son origine au mot paradis », rappelle Laura Gonzalez. Visuels © : Romain Ricard Précédent Suivant