Si (presque) tout le monde a déjà (plus ou moins bien) vu une discothèque de nuit, les occasions se font plus rares d'observer ces lieux particuliers en plein jour. Avec l'ouvrage After Party, le photographe François Prost pallie ce manque. Un livre pop et amusant qui vaut vraiment la peine d'être feuilleté...

Comme Joséphine et sa cousine Berthe, peut-être vous arrive-t-il, après le bureau, de passer au Club à Gogo pour aller danser le jerk. Peut-être même, que, comme Bibi Flash, vous sortez au Privé jusqu'à 3 heures du matin. Mais êtes-vous déjà demandé quel était le visage d'une discothèque en plein jour, alors que les pistes ne sont plus endiablées mais au contraire aussi désertes qu'un no man's land ? Le photographe François Prost, lui s'est posé la question. Mieux encore, voilà plusieurs années qu'il arpente les quatre coins de l'Hexagone pour capturer ces établissements sous les rayons du soleil, et mettre ainsi en lumière l'architecture si spécifique des Macumba, Louxor et autres Shine Club.

Si l'artiste s'est concentré principalement sur les établissements situés « en zones péri-urbaines ou rurales » car « les discothèques en villes (...) étaient la plupart du temps noyées dans un brouhaha urbain » comme il l'explique dans sa préface, les 300 pages qui constituent cet ouvrage n'en restent pas moins étonnement fascinantes, démontrant contre toute attente qu'architecture et boîtes de nuits ont quelquefois su s'accorder pour exécuter quelques pas de danse... Alors, ce soir on sort, on oublie nos galères ?!

After Party, François Prost, Headbangers Publishing, 2018, 300 pages, 26 x 22 cm, 45 euros

Pour en savoir plus, visitez le site de François Prost 

Photographies : François Prost © Headbangers Publishing



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