Ne dit-on pas qu’une vocation, de surcroît artistique, s’acquiert dès le plus jeune âge ? Les exemples ne manquent pas et cette définition se révèle aussi très juste pour l'architecte Thomas Vidalenc.

Enfant, aux jeux de construction en bois, il préfère celle des bâtiments ou édifices qui l’entourent et il se plaît à en deviner leurs histoires, leurs époques, leurs stigmates.

Quelques années plus tard, son passe-temps favori sera de pénétrer dans ces lieux, l’architecture qui s’y dévoile apparaissant alors comme la métaphore d’un livre : son parcours est une lecture, chaque strate formant un nouveau chapitre. Sa passion le conduit également à visiter des chantiers, source de nouvelles aventures et découvertes, qui lui permet d’entreprendre, simplement pour son plaisir personnel, de nouvelles recherches historiques, géographiques et architecturales.

Il entame donc tout naturellement une formation dans ce domaine, jalonnant ses études par des stages et collaborations dans de prestigieux cabinets d’architecture à travers le monde – notamment chez Rena Dumas Architecture Intérieure (RDAI) à Paris ou encore Pei Partnership Architects à New-York.

Bucarest, ville à l’architecture complexe, jouera un rôle déterminant dans son parcours. Il en étudiera les moindres détails et recoins, pour en faire son sujet de diplôme portant sur l’étude de la ville et la conception d’un musée d’histoire.

Diplômé architecte en 2002, il crée, instantanément, son agence Vidalenc Architectes.

Il a une approche singulière face à chaque projet confié : il va s’attacher à comprendre l’histoire d’un site, d’un bâtiment, à en reconstituer les espaces d’origine, à déceler les moindres défauts, pour ensuite en déterminer sa valeur.

En un mot, il va tenter de découvrir toute la vérité sur le lieu en question afin que celui-ci n’est plus aucun secret pour lui. Une fois, les études et diagnostic accomplis, Thomas Vidalenc est fin prêt pour concevoir et proposer une réalisation en toute liberté.

Il est intervenu, à de nombreuses reprises, dans des bâtiments anciens et ses prestations ont eu, le plus souvent, une double démarche : une reconstitution historique et la création d’espaces contemporains, ces deux approches se complétant mutuellement.

Au fil des années, il a eu l’opportunité de se consacrer à des projets très différents les uns des autres, de part leurs situations géographiques (en bord de mer ou autour d’un lac, à la montagne, en pleine forêt ou de façon plus citadine, à Moscou ou Paris) ou avec un potentiel historique important.

C’est le cas, notamment, de l’hôtel de Sers, un hôtel particulier de la seconde moitié du XXème siècle, non loin des Champs Élysées, dont la restructuration et l’aménagement intérieur lui ont été confié à tout juste 29 ans.

Cette réalisation d’envergure – plus de 4000m2 – a retrouvé, sous le dessin de Thomas Vidalenc, son identité originale, basée sur le respect de la mémoire du lieu.

Il a su préserver et restaurer rigoureusement les éléments d’origine tout en privilégiant la qualité des volumes, en constituant un parcours fluide et harmonieux dans tout l’espace.

Cela a permis à Thomas Vidalenc et son équipe d’acquérir une renommée nationale et internationale, lui ouvrant les portes de nombreux chantiers aussi bien dans l’hôtellerie, l’habitat collectif ou individuel, la restauration ou encore le tertiaire.

Ainsi depuis sa création, l’agence Vidalenc Architectes s’est attaquée à plus de 200 projets, menés de front par une équipe d’architectes et architectes d’intérieurs dont la mémoire et l’histoire du site sont donc la base du travail de réflexion.

Récemment, outre de nombreux projets résidentiels, Thomas Vidalenc s’est investi dans la restructuration ou réhabilitation d’établissements publics parisiens qui ont été fortement plébiscité tels que l'Hôtel le Ballu à proximité de la place Blanche, la Maison du Danemark dont les restaurants Flora Danica et Copenhague sur l'avenue des Champs Elysées et l'Hôtel Richepanse proche de la place de la Madeleine.

Aujourd’hui, Thomas Vidalenc affectionne particulièrement le fait de pouvoir travailler sur des opérations de bâtiments publics, notamment les hôtels, où l’on passe d’espaces publics, de représentation, à des lieux de vie plus intimes. Les édifices privés recueillent également son engouement, en cherchant, à travers eux, à pérenniser les constructions et réhabilitations pour les années à venir.

 

Pour en savoir plus, visitez le site de Vidalenc Architectes



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