Michael Malapert : Mon Coco À quelques pas de la Place de la République à Paris (11e), ce qui fut un bistrot terne et défraîchi est aujourd'hui un troquet et bar à cocktails branché de la Capitale : Mon Coco. Aménagé par l'architecte d'intérieur Michael Malapert, le lieu chaleureux et éclectique tire ses inspirations du fameux parvis urbain qui lui fait face.Qu'elle soit festive ou protestataire, la Place de la République de Paris est indéniablement un lieu de rassemblement populaire, très vite devenu pour de nombreux Franciliens un symbole de fraternité après les terribles événements survenus dans la Capitale en 2015.C'est de cet espace public, aux usages mixtes, que s'est inspiré l'architecte d'intérieur, en charge de la réhabilitation, Michael Malapert – à qui nous devons déjà les aménagements du club de karaoké BAM de la rue Parmentier (11e) et du café Le Nemours, à deux pas du Louvre (1er). Le maître d'œuvre transforme alors le vétuste bistrot en « un lieu de vie, dans le prolongement avec la Place de la République, qui soit l'expression de l'énergie qui en émane », comme il le livre.Pour ce faire, l'établissement de trois niveaux – dont l'un en sous-sol, où se trouvent les espaces techniques –, situé à l'angle du Boulevard Voltaire et de l'Avenue de la République a été doté de larges baies vitrées toute hauteur et de vastes terrasses fermées pouvant accueillir jusqu'à 120 personnes.Le rez-de-chaussée est pour sa part occupé par une salle longitudinale d'une capacité de 80 couverts où une pièce unique est disposée en L autour des cuisines et du comptoir en marbre blanc de 10 mètres de long, faisant face à la rue. Une végétation luxuriante installée par le studio ARÔM se mêle aux nombreux clins d'œil républicains tels que le coq gaulois, graphiquement détourné dans la mosaïque du sol, ou encore dans une fresque murale, disposée au fond de la salle, dans laquelle le street artiste Nasty détourne le tableau La liberté guidant le peuple, réalisé par Delacroix en 1830.Preuve supplémentaire de cet éclectisme, les différentes textures des murs, du velours au bois, en passant par le cuir, se marient avec aisance au mobilier lui aussi aux styles très variés, comme les assises faites sur-mesure par la maison parisienne Drucker, une réédition inattendue de la chaise Jeanneret ou encore d'impressionnantes suspensions métalliques de 1,80 mètre de hauteur signées Magic Circus. Le tout, vitaminé par des écritures en néons roses savamment distillées.À l'étage, où l'atmosphère est plus calme et tamisée, se trouve un espace privatisable avec boudoir et bar à cocktails habillé de cuir capitonné. De larges fauteuils en velours rouille et ocre, disposés autour de tables basses en marbre noir, accueillent ici les noctambules.Une réalisation pleine de vie, à découvrir autour d'un déjeuner ou bien d'un des nombreux élixirs spécialement élaborés par Mon Coco.Pour en savoir plus, visitez le site de Michael MalapertPhotographies : food2vous Précédent Suivant