Ramdane Touhami : L’Officine Universelle Buly L'historique parfumerie de Jean-Vincent Bully – qui a par exemple inspiré le roman César Birotteau de Balzac –, renaît en 2014 sous le nom de Buly. Une reprise d'activité qui a su conserver l'âme de l'ancien concept, tout en y ajoutant des touches plus actuelles. Exemple avec la dernière échoppe de la firme : L'Officine Universelle Buly de Tokyo (Japon).Installée au cœur de Daikanyama, quartier chic de la capitale nippone, la boutique de 50 mètres carrés est pour le moins étonnante. Littéralement divisée en deux par une fine ligne couleur or, elle offre deux visions de la parfumerie. La première partie, conçue par les designers de la marque, est une réplique d'apothicairerie française du XIXe siècle. Armoires vitrées en bois massif et comptoir en marbre reposent ainsi sur un carrelage graphique mêlant turquoise, ivoire et fins détails dorés, surplombés par un plafond sombre, également en bois.Cette zone est juxtaposée à une interprétation plus contemporaine des parfumeries, cette fois-ci imaginée par des designers japonais affiliés à Buly. Le décor balzacien est alors complété par un intérieur épuré, inspiré du travail de l'architecte japonais Tadao Ando. Ici, pas question d'encombrer l'espace avec du mobilier lourd ! Un seul mot d'ordre : minimalisme. Sur un sol de béton ciré, un comptoir en ciment brut est ainsi habillé de multiples placards vitrés présentant les produits de beauté de la marque, et surplombé d'alcôves aux teintes bleutées partiellement éclairées et décorées de diverses variétés de fleurs séchées.« Nous souhaitons être une destination. Un pied dans le passé et un pied vers l'avenir. » Ramdane Touhami, propriétaire de L'Officine Universelle BulyAvec cette échoppe bipolaire, Ramdane Touhami symbolise la rencontre de l'Orient et de l'Occident, ainsi que celle des cultures française et japonaise qui s'équilibrent avec raffinement.Pour en savoir plus, visitez le site de L'Officine Universelle BulyPhotographies : Kozo Takayama Précédent Suivant
